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Mes écrits

J’ai été licencié hier soir. Licencié d’un métier qui était ma vie, mon âme, mon projet d’avenir. Licencié de la vie donc, sans famille, sans ami, sans rien. Me suicider. Ma seule issue, mon seul chemin. Mettre fin à mes jours. Ce fut lors d’un soir de pleine lune que je décidai de m’exécuter. Sur un balcon public en haut de mon immeuble, je me penchai sur la rampe, doucement, lentement, la chute allait bientôt être inéluctable… Petit regard à la pleine lune, ça y est je glissais, tout sera bientôt terminé... Les yeux fermés, je me préparais à tomber… Ce fut alors que je sentis quelque chose me retenir, me rééquilibrer, me remettre debout. Quelqu’un m’avait retenu ; furieux je me retournai afin de lui sommer de me laisser tranquille, lorsque je fus ébloui par la vision que m’offrit mes yeux. Une femme, blonde, aux yeux d’un vert émeraude retira en moi toute velléité quelle qu’elle fut. Elle m’avait empêché de me donner la mort et je retrouvais soudain un sens à ma vie.  
 
Cloué sur place, ne sachant que dire, je bafouillais un remerciement. Un nœud se forma dans mon estomac se forma lorsqu’elle me conseilla de rentrer chez moi. Je m’exécutai machinalement, encore bouleversé par les événements. Arrivé à mon domicile, j’observais le seul bien qui m’avait été légué par mon père : un pistolet avec une balle dans le barillet, bien pratique pour jouer à la roulette russe… Dire que j’avais hésité à utiliser ce moyen pour en finir… Encore secoué par les événements, je décidai de me coucher. 
Toute la semaine, je pensais à cette femme. Chaque jour, quand elle me saluait, j’éprouvais un sentiment pour le moins paradoxal que je ne m’expliquai pas. J’étais à la fois heureux et frustré. 
 
La semaine suivante atténua cependant un peu le côté négatif de cet état d’âme. Elle m’invita à boire un café afin de mieux se connaître. Et ma discussion avec elle fut, en effet, un grand soulagement. Nous nous confions mutuellement notre vie elle. Je lui parlais de mon existence banale qui ne tenait qu’à un fil, elle me parlait son enfance riche en événements, de son adolescence tumultueuse… Chaque fois que nous prenions la parole, un contraste saisissant apparaissait entre nous. Nous n’évoquâmes cependant pas une fois ma tentative de suicide. Comme si l’on eût créé un tabou. A la fin de notre discussion, je me sentais libéré d’un énorme poids. J’aurais presque pu voler. Je me sentais excellemment bien.  
 
Sandra. Tel était son nom. Sandra Lelong. Mes relations avec elles s’amélioraient au fil des jours avec une telle force je me rendais vite compte de mon amour pour elle. Pas un instant ne passait sans que ne pensât à elle. Elle hantait mes nuits, faisait partie de mon âme le jour… Chaque jour je me promettais d’avouer mon amour pour elle. Mais à chaque fois que je me trouvais en face je ne pouvais lui parler d’autre chose que de la pluie et du beau temps. Pourtant je ne désespérais pas. Je ne me préparais jamais assez mentalement. Le mieux pour moi était sans doute de prendre plusieurs semaines à m’exercer psychologiquement.  
 
Ce fut alors une véritable épreuve. Je passais mes journées à m’entraîner à amener les choses, à répéter devant un miroir, à l’imaginer en face de moi. Pendant des heures par jours. Devant le miroir, à répéter, sans cesse… Je ne me sentais jamais au point, j’avais toujours besoin de fignoler, comme si mon éloquence allait faire inéluctablement la différence. Si bien que je ne sortais presque plus de chez moi.  
 
Puis le grand jour arriva. Je me sentais parfaitement libre dans mon âme. Je savais quoi dire, comment le dire, comment lui avouer ce que je ressentais. J’allais heurter à sa porte. Personne ne répondait. Je m’exécutais de nouveau. Toujours rien. Je me dis alors qu’elle avait dû s’absenter un moment. N’étant pas à quelques heures près, je décidai de l’attendre devant sa porte. Ce fut alors qu’une de ces commères qui n’ont rien d’autre à faire que se tenir au courant de la vie de chacun apparut. Elle engagea la conversation. 
-Vous attendez quoi comme ça ? Me demanda t-elle.  
-Une femme qui habite ici, lui répondis-je pour me débarrasser d’elle. 
-Une femme qui habite ici ? Mais voici un bon mois qu’y a plus personne dans c’t appartement !  
Ces derniers mots m’alarmèrent. Je m’étais cloîtré chez moi plus d’un mois ?  
-Euh… Il y avait bien une femme qui habitait là non ? Lui dis-je. 
-Pour sûr ! Mais celle-ci a déménagé.  
-Co…comment ça ? Bafouillais-je. 
-Ben déménagé quoi ! Juste après son mariage avec un beau jeune homme ! Elle vous y avait même invité ! Mais vous ne sortiez plus beaucoup de chez vous. Votre boîte aux lettres est pleine à craquer.  
A ces mots, je sentis mes tripes se retourner dans tous les sens. Je me sentais aussi léger que si j’avais avalé une enclume. J’avais envie de vomir, de mourir, de tuer… D’exécuter toutes les pulsions haineuses possibles et imaginables. Mon esprit se remplissait de ténèbres, lesquelles altéraient mon champ de vision. Je voyais noir, puis rouge. Sang. Je sentais la haine déferler en moi de manière si violente, si intense… Puis je sentis mon corps plonger dans des ténèbres plus sombres que jamais. Ma vision était entourée d’un rouge sanglant. Tout l’amour que j’avais ressenti s’était transformé en haine. Mon regard se fixa vers la commère. Je saisis son cou ; mes doigts se serraient… Je l’entendais vaguement me supplier… J’abrégeais ses souffrances. Rentré chez moi, je me saisis d’un couteau de boucher d’un coup d’œil à la fenêtre, je vis la pleine lune éclairer la rue. Je descendis dans la rue, plein de pulsions meurtrières.  
 
Mémoires d’un tueur psychopathe.  
 
 
 
Message original : 
 
> Original Message: 
>  
> > Hier die wörter von "Solaar pleure" (Entschuldigung für mein... 
 
"Fuck the earth, if I die, this is my testament :  
Deposit ashes in all our opponents' mouths 
Kick the wrongs man who come collect one's thoughts 
I wanna flowers and childs and my dead serve their future 
Maybe they'll understand the meaning of sacrifice 
The difference beetween the principles and the lies  
I know he'll cry and why, 
You're welcome, there won't be socials climbers, 
Just some street people, 
The people press will just have smicards* and sans-papiers** 
Some suits bad cut, even if the guys wanted to be well dressed, 
Ci gît Claude***..., initials MC, 
A li'l boy who wanted that the other people's life be as a poem, 
And above, don't think that there will be 10000 girls, 
I'm saying that for my family, I didn't go crazy. 
Somebody flings me some earth, somebody deposits some flowers.  
Alone, under his weeping willow : Solaar is crying.  
 
Solaar it's time, Listen Solaar is crying 
Solaar it's time, Listen Solaar is crying 
 
My soul is going up, I'm seeing you in low-angle shot,  
This is peoples who are already gone that I will find again 
Don't worry, no, I'm going to heaven, 
Not to parade, but to proclaim the seventh profety. 
I've resisted to the masters; to the priests, to the treacherous, 
To the two-faced bastard whitout cortex who still dance the funky jerk. 
If it's you, let's bend  
 
 
*Smicards sind, in frankreich, die Personnen wer der SMIC (es ist als der gezetzlich garantierter dynamicher Mindeslohn) verdienen.  
**Die sans-papiers sind die Personnen, die in Frankreich leben, aber, die werden nicht erlaubt, zu leben. (Ich hoffe, dass du hast verstanden, mein Deutsch ist nicht sehr gut...).  
***Claude ist der MC Solaars wahl Name. 
 
Mon âme monte, je vous vois en contre plongée 
C'est ceux qui sont déjà partis que je m'en vais retrouver 
Ne vous inquiétez pas, non, je pars pour le paradis 
Pas pour parader mais professer la 7ième prophétie. 
J'ai tenu tête aux maîtres, aux prêtres, aux traîtres, 
Aux faux culs sans cortex qui dansent encore le funky jerk. 
Si c'est toi, courbe-toi, marche profil bas et tais-toi. 
Recherche une aura sinon va, tiens ! gomme toi. 
Excusez pour le mal que j'ai pu faire, il est involontaire 
J'ai été mercenaire, plutôt que missionnaire 
Je regrette et pour être honnête je souhaite que Dieu me fouette 
Dieu tu es la lettre, il faut que l'on te respecte 
Archange, comprend moi au nom du père 
Certains me trouvent exceptionnel mais j'ai pas fait l'élémentaire 
Le mike pleure, la feuille pleure, le bic pleure 
Et sous le saule pleureur : Solaar pleure. 
 
Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure 
Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure 
 
Je suis au paradis, je sillonne les plaines 
A la recherche de resquilleurs dans le jardin d'Eden 
J'ai contrôlé les anges, pas de haine mais pas d'ennemis 
Sinon j'ai le canif et j'inaugure le meurtre au paradis. 
J'ai joué au maigrelet chaque fois que l'on m'a provoqué 
Contemplatif et ordonné, j'ai pardonné sans pardonner 
Mais je n'étais pas un héros, juste un mec fait d'os et d'eau 
Maintenant je suis une âme qui plane perdu sans stylo. 
Eden exterminator, ange exterminateur, 
Videur matador du divin examinateur 
M'assure que c'est par méprise que je trippe avec les anges 
Et m'envoie aussitôt vers les flammes et puis la fange. 
 
500 one + 165, 111 x 6, le code barre de l'Antéchrist 
Je vois des porcs et des sangliers 
Le feu et le sang liés 
Je prie car j'ai peur 
Satan rit 
Solaar pleure, Solaar pleure, Solaar pleure, ... 
 
NON, pourquoi moi ? C'est une erreur 
Gardes-moi, je suis noble de cœur 
Arrêtez la chaleur, je crache sur Belzébuth 
Je garderais la foi et puis j'ai l'uppercut 
Pourquoi ce blâme ? Pourquoi ces flammes ? 
Pourquoi ce torréfacteur qui nous crame ? 
Cet âne de Chétane plane sur nos âmes 
Il vit par le feu, périra par le lance-flammes 
Du lac Lancelot, double A du graal 
Rabbin, prêtre, imam 
Priez, aidez OIM, pourquoi moi 
Pourquoi ce karma, Zarma 
J'ai porté la foi jusqu'à la main de Fatma 
Je suis comme un gladiateur desperado 
Envoyé en enfer pour une mission commando 
Lucifer ne vois-tu pas que Dieu est fort 
Si nous sommes soudés, nous t'enverrons toucher la mort. 
Solaar pleure, ses larmes éteignent les flammes 
Libère les âmes, fait renaître Abraham 
Le diable est à l'agonie, unissons nos forces 
Bouddha grand Architecte, Thérésa bombons le torse 
Priez, aidez-moi, il chancelle, il boite 
Il se consume, il fume, il n'a plus qu'une patte 
Je vois qu'il souffre, je vois qu'il hurle 
Il a créé le mal et c'est le mal qui le brûle 
Le bien pénètre chez la bête de l'apocalypse 
Comme poussé par une hélice pour que son aura s'éclipse 
Raël, Ezechiel, avec la lumière combattre le mal suprême 
Le mal hurle, je l'entend hurler 
Des fleurs poussent, el diablo est carbonisé 
Il implose, il explose, 
Et de l'antimatière jaillissent des ecchymoses 
Satan est mort, le bien reprend vie 
A quand la terre comme nouveau paradis 
On ne sait plus que faire, 
On ne sait plus quoi faire 
L'enfer est sur Terre et qui la gère ?" 

 

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Modifié en dernier lieu le 10.09.2007
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